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auxiliaires médicaux

Qui sont les auxiliaires médicaux ?

Selon le Code de la santé publique (livre III – CSP), les professions de la santé se répartissent en trois catégories :

  • les professions médicales (art. L4111-1 à L4163-10)  :
    • médecins,
    • sage-femmes,
    • et odontologistes ;

  • les professions de la pharmacie (art. L4211-1 à L4244-2)  :
    • pharmaciens d’officines (exerçant en ville) et hospitaliers ;

  • les professions paramédicales (auxiliaires médicaux) (art. L4311-1 à L4394-4) :
    • aides-soignants,
    • ambulanciers,
    • diététiciens,
    • ergothérapeutes,
    • infirmiers,
    • manipulateurs d’électroradiologie médicale ou ERM,
    • masseurs-kinésithérapeutes,
    • orthophonistes,
    • orthoptistes,
    • pédicures-podologues,
    • psychomotriciens…

Présentations de quelques professions paramédicales

L’aide-soignant

L’aide-soignant est en charge de l’hygiène et du confort physique et moral du patient privé d’autonomie

Il aide le malade à se lever, se laver, à s’habiller et à marcher. Il est également responsable de la propreté de son l’environnement (lit, chambre, etc…).

L’aide-soignant apporte soutien psychologique au malade ainsi que conseil et réconfort à la famille.

Il peut transmettre ses observations à l’équipe de soins. Il est placé sous la responsabilité directe d’une infirmière.

L’aide-soignant est détenteur d’un diplôme d’État, d’un diplôme professionnel ou d’un certificat d’aptitude aux fonctions d’aide-soignant.

L’auxiliaire de puériculture

L’auxiliaire de puériculture peut exercer son activité dans diverses structures sanitaires, toujours au sein d’une équipe pluridisciplinaire (pédiatres, psychiatres, orthophonistes, infirmiers, éducateurs…).

En maternité ou dans un service hospitalier, l’auxiliaire de puériculture procure les soins ordinaires aux nouveaux-nés ou aux enfants en bas âge. Elle conseille les mères dans les soins les plus courants et assure l’entretien de la chambre de l’enfant et du matériel utilisé.

Dans les PMI, l’auxiliaire de puériculture assiste également aux consultations données par le médecin.

En crèche ou en halte-garderie, l’auxiliaire de puériculture est responsable d’un groupe de 5 à 8 enfants. Elle y organise notamment des jeux et des activités d’éveil.

Elle est détentrice d’un diplôme d’État d’auxiliaire de puériculture, ou d’un certificat d’aptitude aux fonctions d’auxiliaire de puériculture ou encore du diplôme professionnel d’auxiliaire de puériculture.

Le diététicien

En établissement de soins, le diététicien assure le suivi des patients et intervient tout au long de la chaîne alimentaire (de l’achat des aliments jusqu’à l’évaluation des repas). En collaboration avec le médecin nutritionniste et le cuisinier, il détermine les catégories de menus, notamment les menus adaptés à ceux qui suivent un régime spécifique.

En restauration collective, le diététicien veille à la qualité nutritionnelle des repas. Il élabore les cahiers des charges et appliquent la législation en matière d’alimentation.

En cabinet, le diététicien reçoit les patients en cas de problèmes de poids ou de diabète. Il établit un diagnostic et décide avec le patient des objectifs et des moyens pour retrouver un équilibre alimentaire : prescriptions, régimes… Il peut également proposer des régimes personnalisés aux femmes enceintes.

Il est détenteur d’un BTS Diététique ou d’un DUT Génie biologique option diététique.

L’infirmier

L’infirmier administre des soins, sur prescription médicale (prélèvements sanguins, pansements, toilettes, etc…) et participe à la surveillance du patient.

L’infirmier évalue les besoins du malade, pose un diagnostic infirmier, établit un plan de soins et en organise la mise en œuvre.

Il peut pratiquer des soins en toute autonomie et responsabilité ainsi que réaliser la prescription de produits et matériels relevant de son rôle propre (Article L. 4311-1 du Code de la santé publique).

A l’hôpital, l’infirmier a par ailleurs la charge du suivi des dossiers patients.
Il assure également l’interface entre le patient et les proches et leur communique certaines informations. Il établit le lien avec le médecin.

Détenteur d’un diplôme d’État d’infirmier, il peut se spécialiser dans des domaines distincts comme infirmier anesthésiste, infirmier de bloc opératoire, infirmier en puériculture, infirmier hygiéniste ou encore infirmier en pratique avancée.

Le masseur-kinésithérapeute

A partir du diagnostic d’un médecin et de l’examen des radiographies, le masseur-kinésithérapeute met en œuvre des exercices de rééducation pour diminuer ou faire disparaître les troubles du mouvement ou de la motricité. Il intervient également en thérapie de pathologies comme la bronchiolite, les troubles cardio-respiratoires, digestifs, etc…

Il décide du traitement à mettre en place : massages, exercices et mouvements pratiqués par le patient sous son contrôle.

Dans son volet prévention, le masseur-kinésithérapeute peut également être amené à prendre en charge des personnes souffrant d’obésité ou assurer la prévention des troubles de l’équilibre.

Il est détenteur du diplôme d’État de masseur-kinésithérapeute.

Depuis 2020, en cas de torsion de la cheville (entorse) ou de lombalgie aiguë, le kinésithérapeute dispose de l’accès direct (sous conditions, et si en centre pluridisciplinaire), le patient peut donc se présenter directement sans avoir consulté préalablement.

L’orthophoniste

L’orthophoniste traite les retards du langage, défauts de prononciation mais aussi difficultés d’écriture, de calcul, etc… Pour cela, il fait appel à des exercices techniques et ludiques adaptés à chaque patient et chaque trouble.

La grande majorité des patients sont ainsi des enfants en âge scolaire.

Il traite les troubles neurologiques (maladie d’Alzheimer), les troubles du spectre autistique, les personnes atteintes de surdité, de maladies génétiques ou neurodégénératives. 

Il prend en charge tout adolescent ou adulte perturbé dans sa communication (orale ou écrite) : séquelles d’accident, traumatisme, suites opératoires, …

Il est détenteur d’un certificat de capacité d’orthophoniste.

Le pédicure-podologue

Le métier de pédicure-podologue comprend 2 volets, complémentaires et enseignés simultanément au cours de la formation : la pédicurie se consacre aux soins tandis que la podologie s’attache aux prolongements et aux compléments des soins.

Le pédicure-podologue est titulaire d’un diplôme d’Etat.

Après examen clinique, le pédicure soigne toutes les affections de la peau et des ongles du pied.

La podologie vient en prolongement si besoin.

Le podologue fabrique des semelles orthopédiques pour compenser les malformations des pieds, pallier des problèmes vasculaires dans les jambes ou des pathologies du genou et du dos. Elles sont ensuite fabriquées en atelier. 

Des professions assimilées à la santé

Un très grand nombre de professions possède un exercice assimilé au domaine de la santé sans bénéficier du titre de profession de santé. En effet, ces professions ne figurent pas dans le Code de la santé publique.

On y trouve notamment les professions suivantes :

  • Le psychologue (profession inscrite au répertoire ADELI),
  • L’assistant sociale (profession inscrite au répertoire ADELI),
  • L’aide médico-psychologique,
  • L’auxiliaire de vie.

Pour en savoir plus sur les auxiliaires médicaux : https://auvergne-rhone-alpes.dreets.gouv.fr/Metiers-paramedicaux

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